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AAA pour le partage de bureaux

Selon une étude menée par le site eworky.fr, l’Etat français gagnerait 3,8 milliards d’euros en partageant ses bureaux. En effet, plus d’un million de bureaux seraient inoccupés dans la fonction publique chaque jour. Et l’optimisation du ratio d’espace par agent permettrait de libérer 500 000 bureaux supplémentaires. AAA pour le partage de bureaux…en louant ces bureaux inoccupés, l’Etat français pourrait ainsi encaisser 3,8 milliards d’euros en 2012. L’équivalent du budget annuel alloué à l’agriculture. 

L’Etat français pêche en matière de gestion de son patrimoine immobilier

Baux exorbitants en plein cœur de Paris, bureaux partiellement occupés, dépenses fastueuses des collectivités, tout ceci a été mis en évidence par le rapport du député Georges Tron, dévoilé en 2005. Le secteur public pourrait donc bénéficier d’une nouvelle pratique innovante apparue dans le secteur privé : le partage de bureaux. 

La partage de bureaux : qu’est-ce que c’est ?

Le concept est simple. Les entreprises possédant des postes de travail vacants les proposent à la location et bénéficient ainsi de revenus supplémentaires. L’intérêt est multiple.

  • Economique : les entreprises engrangent des revenus avec la location des bureaux, allègent leurs factures et rentabilisent ainsi leurs locaux
  • Ecologique : les espaces inoccupés, coûteux en énergie, sont une aberration écologique
  • Humain : partager ses bureaux avec des personnes nouvelles crée une émulation, pousse à l’échange et facilite ainsi la créativité et l’innovation

L’Etat français pourrait donc parfaitement mettre en œuvre cette solution efficace à tout point de vue, et conserver ainsi son patrimoine immobilier. De par sa flexibilité et ses tarifs avantageux, le partage de bureaux attire en particulier les startups, les entrepreneurs et les travailleurs indépendants (ou freelancers). L’Etat français, en plus d’économiser de l’argent, soutiendrait donc son potentiel de croissance économique !

AAA pour le partage de bureaux : si cela ne représente que 0,2% de la dette de l’Etat et 4,2% de son déficit, cette somme conséquente constitue tout de même une recette qui éviterait de lever de nouveaux impôts. Puisqu’elle repose sur la valorisation du patrimoine immobilier existant.